Depuis que tu sentis
Et compris que la Vie,
En dépit de sa noirceur
Est beauté et poésie,
Un trésor enfoui
Dans ce Monde
Qui te semblait fuyard
Et que tu fuyais,
Depuis, ton errance
Est constance…
Ne lâche pas, cherche
Toujours ! Obstination !
Fouille, époussette poète
Et persévère dans ta quête !
Saisis tes souvenirs
Qui t'ont précédé
Que tu n'as pas vécus
Que tu n'as guère eu,
Que tu n'as eu
Que transmis à ton insu.
Concentre-toi si bien
Sur ces souvenirs si précieux,
Qui, à certains instants rares
T'apparaissent, tel l'éclair ;
Quand tu y fouilleras
Paisiblement,
Tu y trouveras ta quiétude
Le cafard, oui, tu l'auras encore
Sûrement,
Mais très atténué
C'est par ton oeil dont tu es doté,
Cet oeil exceptionnel
Que tu verras
Alors prosternes-toi
Humble, reconnaissant