Thierry, en tant que témoin privilégié….
"Pour Axel, tout a commencé très tôt, tout d’abord en m’accompagnant sur les circuits, Car en ce temps-là, c’était moi le pilote ! Ensuite il a pratiqué le tout terrain avec le fameux PW, et il est venu aux courses de vitesse vers 15 ans, relativement tard par rapport à ses adversaires d’aujourd’hui, les résultats sont arrivés assez vite, et tout c’est enchaîné, trois titres de vice champion de France en 50, en 125, en Pirelli Junior 600."
Comment as-tu vécu cette saison 2010 ?
"En fait, dès les essais hivernaux j’ai eu de bons pressentiments, nous avons rapidement trouvé les réglages châssis et Axel faisait corps avec cette YAMAHA R6, son aisance était visible.
La saison s’est faite toute en progression dès la course de Nogaro, Axel intègre le top 5 pour finir sur le podium à quelques secondes du vainqueur à Albi.
Ensuite, il y a la volonté de Tony Falcone du team TFC, de faire la course du Supersport Mondial à Magny-cours, et bien sur il fallait, en très peu de temps, trouver le budget pour cette course et quand Fabrice Lock m’a appris que nous avions le budget, on peut dire que j’étais sur le c..l !
J’étais très heureux et fier pour Axel, mais aussi pour toute la famille qui fait des sacrifices tout au long de l’année, je pense à Annie, la maman et à Solène la petite sœur !"
Jusqu’à maintenant, quelles ont été tes principales activités auprès d’Axel ?
"J’accompagne Axel depuis ses débuts, je lui prépare ses motos, je le conseille pour les réglages, au début je le conseillais pour le pilotage, maintenant je crois qu’il se débrouille très bien sans moi ! Et je l’aide toujours dans la recherche de partenaires ce qui me prend beaucoup de temps."
Ca ressemble à un rôle de chef …
"Pas jusque-là quand même ! Mais c’est effectivement un rôle très prenant. Désormais, au niveau auquel Axel est parvenu et pour qu’il puisse continuer sa progression, il est nécessaire qu’il intègre une structure professionnelle.
Ce qui me permettra de « retrouver » mon rôle de père, plus observateur, plus comme confident."
En tant que père, quels espoirs …
"Sur le plan sportif, je souhaite qu’Axel atteigne les objectifs qu’il s'est fixé, bien sûr, soit national ou international mais également en endurance puisqu’il souhaite y faire ses débuts.
J’aimerais également qu’il réussisse dans sa profession d’éducateur moto pour laquelle il s’investit beaucoup. Mais quelques soient ses résultats à venir, je suis déjà très fier et admiratif de ce qu’il a déjà fait et va faire !"
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