Le Bien, le Mal et le Major Fatal.

Publié le 02 novembre 2010 par Pagman

Images © Mœbius.

Elevé par mon paternel dès le plus jeune âge au lait de bison du Far West, à Mike Steve Donovan, à la Mine de l'Allemand Perdu, à Chihuahua Pearl et autres Mc Clure et Red Neck puis ensuite au Major Grubert, à Jerry Cornelius, à John Difool et à Deepo entre autres choses, je ne pouvais pas passer sous silence que l'homme qui a dégoûté plusieurs générations de dessinateurs tant son talent est immense, celui même qui inventa des mondes qui inspirèrent des milliers de lecteurs avides de BD de qualité dont je suis, que celui qui se nomme au choix Gir, Giraud ou Mœbius expose en ce moment à la Fondation Cartier sous le titre "Mœbius Transe Forme".

L'expo a débuté le 12 octobre et se poursuit jusqu'au 13 mars 2011. Alors sautez dans votre câbleur qui, je vous le rappelle, ne supporte pas qu'on dirige un projecteur de particules à double polarisation chromatique vers sa structure cristalline quand on a oublié de débrancher le palpeur de mirettes. Erreur fatale comme le Major. Et après, il sera toujours temps d'aller boire un bon Poktroll fait d'un tiers de Djoul, un tiers de Calextrine, un doigt de Zuzotou, de la crotelle du Jouaint, de l'essence d'indergroune, un peu de concentré de Bigalow et une petite schlougnette pour la décoration en vous demandant si l'homme est bon, si Arzach a raison de rester muet, si les fleurs de Paradis 9 comme la Basorelle ou la Fleur à laser sont utiles et légales ou si la chasse aux Français en vacances est une activité essentielle ou non. Essentiel comme Mœbius, le plus grand dessinateur et créateur de mondes improbables de ces 50 dernières années. Allez-y vite et n'oubliez pas de refermer le Garage Hermétique derrière vous, sinon il ne sera plus hermétique du tout.