... Non,vous n'oublierez jaaaamais la baie de Rio, la couleur du ciel, le nom du Corcovado, la Rua Madureira, la rue que n'habitait pas Simone Lourenço. Nino non plus ne s'en souviendra pas car il est décédé et en plus, il n'y est jamais allé et c'est pas sûr non plus que Simone y ait jamais habité. Et c'est bien dommage car Nino Ferrer aurait sûrement aimé le travail de Simone Lourenço (avec un C cédille comme dans Curaçao), née à Rio il y a 36 ans et dont je ne pourrai vous dire si elle a toujours toutes ses dents. Elle a en tout cas de bons ciseaux ou un excellent X-Acto ©, bref, une lame qui coupe finement la dentelle de papier dont elle se sert pour ses œuvres. Ciselées telle une dentelle de Calais, luxuriantes telle toute jungle qui se respecte un peu, les œuvres de Simone Lourenço oscillent entre art naïf et baroque, point de convergence entre la profusion d'un Douanier Rousseau et la délicatesse d'un Papivole sous substances illicites. Nino ou pas, Rua Madureira ou pas, bravo à Simone Lourenço dont le site (link) vous offrira la possibilité de mieux vous abreuver à son incroyable créativité sur papier.
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