(pas la même intégration que moi, il va sans dire)
Mon ami Hugues Lagrange fait le buzz parce qu'il a osé écrire ce que beaucoup pensent tout bas.
Les noirs ne savent pas élever leurs enfants.
N'ayant pas de diplôme d'anthropologue en poche, je lui suggère de s'intéresser à la situation socio-économique de ces familles avant de nous casser les couilles.
"Au sein des populations défavorisées, les enfants d’immigrés sont en moyenne inscrits dans une trajectoire scolaire plus positive que les autres élèves.
L’explication principale de ce dernier résultat est à rechercher dans les aspirations
éducatives plus fortes et les demandes d’orientation plus ambitieuses qu’expriment les familles immigrées, comparativement aux autres familles dotées des mêmes ressources matérielles et culturelles.
C’est l’appartenance à des familles nombreuses dans les milieux sociaux les plus défavorisés – et, vraisemblablement, les situations de très grande difficulté scolaire qui lui sont associées – qui constitue le facteur explicatif primordial [du niveau scolaire].
Lors de l’entrée en sixième, les enfants d’immigrés ont obtenu de moins bonnes performances que leurs condisciples aux épreuves standardisées de français et de mathématiques [Vallet et Caille, 1996b]. Ces écarts sont toutefois inférieurs à ceux observés pour la catégorie sociale d’appartenance, le diplôme de la mère ou la taille de la famille. À situation familiale et sociale identique, l’écart s’avère plus réduit encore en mathématiques : ni l’ancienneté en France des parents, ni la nationalité regroupée, ni la langue parlée à la maison n’affectent significativement les performances des élèves.
En comparaison des familles de mêmes caractéristiques socio-démographiques dont l’enfant obtenait, à l’entrée en sixième, des performances scolaires analogues, les familles immigrées souhaitent plus fréquemment que celui-ci poursuive ses études jusqu’à 20 ans et plus. Cette aspiration à des études longues culmine dans les familles d’un pays du Maghreb ou du reste de l’Afrique.
L’analyse longitudinale des parcours des enfants d’immigrés ne conduit donc pas à conclure à leur échec scolaire massif, mais elle souligne en premier lieu que les ressources socio-économiques et culturelles du milieu familial forment les déterminants premiers de la réussite à l’école."
Est-ce que vous attendez vraiment une conclusion de ma part ?