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Jean : poème Là où dansent les jeunes filles mortes

Par Illusionperdu @IllusionPerdu
Là où dansent les jeunes filles mortes

Ce lieu est magique...

Aimé comme un coeur fait de fleurs,

l'oisillon, au galbe des lis blancs,

s'émerveille des seins de baisers.

Pétales roses de ta poitrine, fillette,

ces mamelons de flammes, horribles,

enlaidiront ma mort, laide déesse.

Un pâturage de venin flâne

à la frimousse des roseraies couleur abats.

Sont-ce des amoureux, ici? non, c'est du blé.

Par la lucarne de la folie

- étrange jargon de l'illusion conviée à se dévoiler -

je devine un lierre de lutins verts sabrés.

O recueil de caresses évanouies

orné de turquoises fanés comme fleur,

j'ai réveillé un cerf dans une barque d'iris.

Née comme naît le parfum d'une fleur;

écrin à chair, l'ombre des arbres dorés

a des seins de lumière, comme des cygnes accouplés.

Jean

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