Le leader conservateur, chef du Parti Populaire (PP), a ajouté qu'il proposerait également une modification de la loi sur l'avortement, qui vient d'entrer en application, parce que selon lui, elle "ne protège pas suffisamment le droit à la vie".
Dans un pays qui reste majoritairement catholique, ces lois d'égalité ont été vivement condamnées par l'Église et le Vatican homophobes, ainsi que par l'opposition conservatrice qui a déposé des recours devant le Tribunal constitutionnel.
Mariano Rajoy a déclaré "j'écouterai très attentivement les arguments du Tribunal constitutionnel, mais mon désaccord porte sur le terme de mariage (...) Je ne crois pas que ce soit constitutionnel", ajoutant qu'il ne "s'engageait pas" à maintenir cette loi si son parti arrivait un jour au pouvoir.
En fait, le politicien entend supprimer le texte même si ce dernier est confirmé comme valide par les juges.
Comme d'habitude quand il s'agit de lois liberticides et réactionnaires, il y a des responsables politiques inféodés et aux ordres de l'Église catholique romaine et de son lobbying politique.
Avec les slogans "Je ne t’attends pas" et "Embrassez-vous sur la bouche devant le pape", les LGBT, les féministes et les défenseurs de la laïcité se mobilisent.
Le mot d'ordre "Jo no t'espero" sera lancé en catalan à Barcelone, et en galicien "Eu non te esper" à Saint-Jacques de Compostelle, haut lieu de pèlerinage catholique dans le nord-ouest de l'Espagne qui sera la première étape samedi 6 novembre de ce voyage de deux jours du pape.
Selon Joan Perez, un des organisateur de cette "flashmob", cet événement éclair a pour but d'exprimer un désaccord avec la visite papale "d'une manière totalement pacifique", "symbolique" et "sympathique".
Il y a en effet assez que l'Église catholique romaine combatte l'amour et veuille imposer ses vues rétrogrades en soutenant les discriminations partout où elle a des fidèles.
Seigneur, protège l'amour contre le rejet.