De retour à Nice, hier soir, après six jours d’absence, six jours dans les Albères, à 5 km de la Méditerranée et de l’Espagne par la montagne, en pleine nature, sans Internet et juste un peu de télévision le soir.
Premier constat: on respire là bas, au sens propre du terme, mon nez, en permanence obstrué à Nice s’est débouché miraculeusement durant ces quelques jours, se rebouchant dès hier soir… Ce qui en dit long sur la qualité de l’air niçois…
Deuxème constat: passer ses journées à ne lire que des livres et marcher au milieu des vignes et des chênes-liège avec Figatel, ça fait du bien, ça remet les idées et les poumons en place. Là bas, qu’importent les averses et la tramontane, tout est vivifiant.
Troisième constat, le soir, les dîner entre famille et amis, plus légers qu’à Nice, renouent avec les discussions sur la politique qui ont toujours rythmé ces repas, moments où la voix s’élève fort, pour se noyer dans les rires dès que l’un des convives, lassé, sort une énorme bourde, un jeu de mot bien gras ou une blague cochonne… Après des années (25) où je me suis fait engueuler pour être passé au PS, je me fais maintenant rabrouer pour être devenu Vert alors qu’ils sont maintenant tous roses.
Quatrième constat, ni mes blogs, ni mes mails, ni FaceBook ne m’ont manqué, mais éplucher les plus de 200 mails hier soir m’a remis les priorités en place.
Ceci dit, je suis malgré tout très content d’être revenu à Nice où beaucoup de boulot nous attend.
- “Selon “Le Canard enchaîné”, Sarkozy supervise l’espionnage de journalistes”. Le Monde.