En effet, d’un côté, les données de la Banque d’Angleterre nous indiquent que les emprunts des consommateurs ont diminué de 120 millions de livres cet été. De plus, le nombre de personnes ayant remboursé une partie substantielle de leurs prêts hypothécaires a augmenté – 6.2 milliards de livres de dettes hypothécaires ont été ainsi effacées en trois mois.
D’un autre côté, les ventes offlines n’ont cessé de croître tout au long du mois d’Octobre. On nous signale d’ailleurs un troisième mois consécutif de hausse des dépenses. Enfin, une nouvelle enquête démontre que la confiance des consommateurs n’a fait qu’augmenter ce mois ci – en dépit de l’annonce de l’examen des dépenses du gouvernement.
Alors que devons-nous conclure de ces chiffres en apparence contradictoires? Est-ce dû à la faiblesse des taux d’intérêt hypothécaires au Royaume Uni? Ou est-ce la crainte de la future hausse de la TVA qui rend les consommateurs plus enclins aux bonnes affaires ? Rien n’est moins sûr…
Une autre tendance est clairement ressortie ces dernières années : les achats en ligne. En effet, de plus en plus de consommateurs se sont tournés vers Internet pour gérer leurs dépenses quotidiennes. En plus de l’aspect très commode de cette nouvelle pratique, on peut dire que c’est un choix très judicieux pour bien des raisons.
Le British Retail Consortium fait état d’une hausse globale des dépenses de 2,8% l’an dernier, mais la vente par correspondance a augmenté extraordinairement de 17,8 %. Pourquoi ces chiffres ? Ce n’est un secret pour personne, faire ses achats en ligne permet de réaliser des économies.
- De temps, d’une part : rester bien au chaud chez soi plutôt que de braver le froid et la foule pendant des heures est un atout indéniable. Les consommateurs savent aussi qu’ils sont moins susceptibles d’effectuer des achats supplémentaires et engager des frais supplémentaires (nourriture, boissons, parking) si ils restent à la maison.
- D’argent, d’autre part : De plus, commander en ligne implique d’avoir déjà défini son besoin et ne pas se laisser tenter par des futilités ou du moins pas de manière excessive. L’achat coup de cœur et irréfléchi est beaucoup moins fréquent en ligne. De plus, comparer, s’informer permet de réaliser les meilleures affaires du moment parmi une sélection de produits parfois beaucoup plus large en ligne.
Ainsi, les ventes en ligne représentent tout de même 5 % de toutes les dépenses – l’équivalent de 5,46 milliards de livres. Cette année, certains prédisent que le secteur du e-commerce sera à la hauteur de 8% des dépenses totales – l’équivalent de plus de £ 6,5 milliards.
Des changements de comportement dont il faut bien avoir conscience pour appréhender le printemps 2011 sous le meilleur des auspices.
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