Soleil resplendissant ce matin. Je me suis installée face à lui et suis restée plusieurs minutes immobile (MOI !) pour tenter de capter un peu de cette énergie qui rend notre jardin si beau.
L'herbe est encore mouillée, la mousse envahit les pierres des murs mais on entend, comme en plein été, le vol énervé des mouches.
Et aussi, les battements d'aile des oiseaux nichés dans la vigne vierge et qui se régalent de son chichiteux raisin.
J'ai scruté le trou où vont se réfugier les daims...j'entendais de petits craquements, mais ils ne se montrent plus.
Sale période pour eux. D'un autre côté, même ici en pleine campagne, on dirait que la chasse ne fait plus recette chez les jeunes...ce qui nous promet une croissance exponentielle du gros gibier, que ne suffiront pas à réguler les battues administratives.
Pendant ce temps-là, toujours assidue, la buse fait lentement des huits, très haut dans le ciel au-dessus du ruisseau tari du Lasbozios..Qui donc en a détourné le cours ?
Le linge restant a été repassé et rangé, les canalisations vidangées, les rosiers et les arbres fruitiers taillés, les robes de grandes chaleurs remontées en prévision de notre séjour à Singapour remportées dans la valise commencée...
Je n'ai pas encore tout à fait terminé le gilet de Victoire dont il ne me reste que deux pelotes, j'ai entamé un nouveau livre alors que j'avais à peine commencé l'Histoire du Portugal, mon déjeuner m'attend.....
Encore une douce après-midi et on remonte !