On compte 5 millions de fidèles (reliés à Rome) dans ces pays du Moyen-Orient, et 150 évêques pour "s'en occuper."
la répartition est ainsi faite:
Eglise copte catholique: : 250 000 fidèles en Egypte.
Eglise syriaque catholique : 175 000 , répartis dans les différents pays.
Eglise chaldéenne : 1 million de fidèles répartis en Irak, Iran, Syrie, Turquie, Liban, et diaspora.
Eglise grecque-Melkite catholique : 2 millions.
Eglise arménienne catholique: 450 000 au Moyen-Orient (600 mille dans le monde)
Eglise maronite : 800 000 au Liban (4 millions en diaspora)
patriarcat latin de Jérusalem: 70 000
Le pape Benoit XVI, il y a un an, a été frappé par le désespoir de la communauté chrétienne locale.
En Turquie, au Liban, en Israël, en Egypte, en Jordanie ou en Irak, ces catholiques orientaux peinent à exister.
Ils ne représentent , en effet, que 1 à 10 pour cent de la population. l'absence de liberté religieuse dans certains de ces pays musulmans régis par la charia pèse lourdement sur la minorité chrétienne.
le Moyen-Orient n'est pourtant pas une réalité monolithique. On ne peut pas mettre sur le même plan les vexations endurées par les chrétiens d'Irak et leur situation en Israël, Palestine, Jordanie, Syrie où musulmans et chrétiens coexistent pacifiquement. Reste que ces pays sont confrontés au même phénomène d'exode massif des fidèles, faute de perspectives.
Un synode a eu lieu en octobre dernier. et Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, espère que cette démarche contribuera à endiguer l'exode des fidèles: "Notre présence ici comporte une croix, mais c'est une mission qui nous est confiée. nous devons être fiers de notre identité de chrétiens arabes. et garder espoir."
(d'après "Prions en Eglise; octobre 2010)