Auteur: Amélie Schoendoerffer
Editeur: JC Lattès
Nombre de pages: 200
Auteur:
Amélie Schoendoerffer est née à Paris en 1968. Elle se passionne pour le cinéma et les études d’art, avant de travailler dans l’édition. Dame Langouste est son premier roman.
Résumé:
« Mon insouciance, le diabète me l’a enlevée. »
A seize ans, Amélie est brutalement happée par une maladie viable mais incurable : le diabète
insulinodépendant.
Celle que son père, cinéaste et écrivain de renom, surnomme affectueusement « Dame Langouste », ne se supporte pas et déteste
ce mal qu’elle perçoit comme une maladie honteuse. Pour continuer à vivre, elle se ment, joue avec le feu, teste ses limites.
Etouffée par une famille qu’elle aime plus que tout, Amélie part à la conquête de ses rêves et recherche le grand frisson.
Mais comment vivre une histoire d’amour losqu’on a le sentiment d’être anormal ? Comment mener une vie professionnelle équilibrée lorsque la maladie vous rappelle sournoisement à son souvenir
?
Un récit lucide et poignant, entre folie douce et réalité cuisante, un plongeon dans la vie déjantée d’une fille « qui ne
tient jamais sur ses talons aiguilles ».
Mon avis:
J'ai choisi de lire ce roman, attirée par la couverture et le résumé.
Au départ, le lecteur s'attend à un témoignage d'une jeune femme atteinte d'une forme sévère de diabète.
Mais très rapidement, l'auteur part sur le récit décousu d'épisodes légers de sa vie et une longue suite de "beuveries" et de leurs conséquences prend le pas sur le sujet principal. Il n'y a aucune profondeur, ni linéarité dans l'histoire. Bien sûr, je comprends qu'Amélie Schoendoerffer veut ignorer ce mal et vivre normalement. Est-il pour cela nécessaire de faire étalage de cette vie bourgeoise d'artistes, de nous gaver de réceptions et de "garden-parties" qui finissent toujours par des bagarres et des vomissements ?
Certes, son père Pierre Scoendoerffer est un grand réalisateur; je comprends que sa fille l'admire mais il est sûrement possible d'en parler plus largement que d'en dire:
" Papa, personnage public important, estimé, admiré."
Fille d'artistes, Amélie voulait être actrice. Ses débuts sont décevants, alors elle décide d'être écrivain. Le talent n'est pas toujours héréditaire.
Le style est quelconque, voire grossier et irrévérencieux.
" Je me suis servi un verre de vin blanc, allumé une clope et commencé à faire la bouffe."
" On s'est bourré la gueule à la margarita en racontant des conneries devant la télé."
" l'autre avait débarqué..." (en parlant de Jacques Dutronc).
Je ne suis pas intéressée par ce genre de littérature;
Je remercie