Pour abréger sa pitoyable vie noyée dans l'alcool, la noyade, la vraie, semble être l'épilogue parfait. Ainsi pense le narrateur. L'eau n'est décidément pas son amie, le suicide est manqué. Un changement radical s'impose. Il devient ouvrier agricole. Pas à pas, il part à la reconquête de lui-même. Sa renaissance est en fait un retour... à sa femme, à ses enfants.
Et à son métier d'écrivain.Au vu de cette quatrième de couverture, j’attendais beaucoup de ce livre. Trop peut-être. Myléna n’en peut plus de l’alcoolisme de son mari. Ecrivain de métier, il n’arrive plusà écrire une ligne mais juste à boire du matin au soir. Les finances vont mal : pas de livre, pas de rentrée d’argent. Sa femme lui pose un ultimatum : elle le quitte s’il n’arrête pas de boire. Il trouve du travail en tant que simple ouvrier dans les vignes. Repentance il y aura et il gagnera contre l’alcool…Arrêter de boire est un combat de longue haleine et difficile. Un chemin parsemé de chutes et de tentations. Tomber, se relever, avoir la volonté, fléchir, baisser les bras puis se ressaisir. J’ai trouvé que ce chemin était très peu décrit. La souffrance, le manque sont abordés mais trop peu. Juste une page au plus pour décrire cet enfer. Il se rend compte du mal que ses enfants ont enduré et demande pardon. L’accepteront-ils ? Nous n’avons pas la réponse. Je m’attendais à être bouleversée, submergée d’émotions... ça n’a pas été le cas. Un rendez-vous raté.L’avis de Gambadou plus enthousiaste que moi.