Le sommeil assure une récupération mentale et physique essentielle à une bonne santé. Le manque de sommeil aura un impact remarquable sur le comportement, provoquant l’irritabilité et les pertes de mémoire, et s’il persiste, il pourra mener à des troubles de l’humeur importants. La privation de sommeil diminue la réponse immunitaire et déstabilise les rythmes hormonaux (niveau élevé de cortisol — hormone du stress). Pour la personne qui souffre, c’est un moment de grâce qui est absolument nécessaire, tant pour son corps que pour son esprit. Comme l’insomnie accroît la sensibilité à la douleur, il est primordial que les troubles du sommeil soient adressés.
Le cycle du sommeil se divise en plusieurs phases, dont celle à ondes lentes qui comporte quatre stades, incluant l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil très profond, suivi d’une phase de sommeil paradoxal et d’une phase de mini-réveil. Ce cycle complet dure d’une heure et demie à deux heures et se répète cinq ou six fois pendant la nuit jusqu’au réveil. On attribue la récupération physique et musculaire aux phases de sommeil profond. La phase de sommeil paradoxal est plus courte, soit de 10 à 15 minutes, et se caractérise par une activité cérébrale intense où les muscles semblent paralysés. C’est le moment des rêves, de l’assimilation des connaissances et de la récupération mentale.
Extrait de mon livre Dites non à la douleur, Edimag 2004