Malgré le vote de la réforme du système de santé et la loi sur la régulation financière, l’effet Obama semble s’être estompé dans l’opinion publique américaine, les électeurs pourraient le
rappeler très durement dans les urnes.
Obama est d’abord attaqué sur sa droite par les représentants du fameux “Tea Party” qui prônent le moins d’Etat possible, la responsabilité individuelle et le retour aux valeurs
familiales. Cette droite américaine très dure et très présente médiatiquement et si ses meetings ne rassemblent pas beaucoup de monde, elle a redonné du moral aux républicains et pourrait bien
envoyer quelques candidats à la chambre des représentants et au Sénat
Mais le Président est également attaqué sur sa gauche par ses anciens partisans, déçus par la tiédeur des réformes de la santé et sur les banques et qui ne voient pas la fin de
la crise. Ces électeurs démocrates, blasés ou démoralisés, s’ils n’allaient pas voter pourraient faire perdre aux démocrates plusieurs sièges très précieux. L’ancien siège de Barack Obama -
celui de Sénateur de l’Illinois - pourrait ainsi basculer dans le camp républicain, tout un symbole.
Selon les derniers sondages les démocrates devraient perdre leur majorité à la chambre des représentants (l’équivalent de notre Assemblée Nationale) mais devraient conserver le contrôle
du Sénat. Signe de la dureté de cette campagne pour Obama ? Certains candidats démocrates ont préféré faire appel à Bill Clinton plutôt qu’à lui pour les soutenir lors de meetings…
Source : ps76