Présentation de l’éditeur :
Brady Udall, dont l’univers peut être comparé à celui de Raymond Carver ou de Russell Banks, compte parmi les talents les plus prometteurs de la jeune génération d’écrivains américains. Toutes situées dans de petites villes dUtah et d’Arizona, ses nouvelles teintées d’humour noir composent une oeuvre puissante - de celles qui éclairent des existences généralement délaissées. Leurs personnages s’y sentent souvent seuls, frustrés ou bien trahis par la vie et ils s’avèrent. incapables de résoudre leurs problèmes. Mais même lorsque le désastre menace, le sens du comique de Brady Udall jaillit et les soutient dans leurs efforts parfois extravagants pour ne pas perdre pied. Imprévisible, drôle et d’une beauté étrange que vient renforcer une formidable énergie, ce livre marque l’entrée en littérature d’une surprenante nouvelle voix. "Une nouvelle génération d’écrivains commence à émerger et Brady Udall compte parmi les meilleurs d’entre eux. Un mec sensationnel, comme il dirait."
11 nouvelles, 11 instantanés de vie, où l’on croise des personnages mélancoliques, atypiques, mais attachants. Des histoires toujours emprunt d’une certaine drôlerie. Moins subtil que Raymond Carver, toujours un petit côté « Hollywood », très visuel pour accrocher le lecteur (On reconnaît l’auteur de « Le Destin miraculeux d’Edgar Mint »). Brady Udall a l’art consommé de la nouvelle ; il sait planter un décor, une situation, des personnages hors norme en quelques lignes et les rendre vivant, voire attendrissant, avec un sens du détail qui sonne juste. On s’attache aux personnages et hop!… la nouvelle se termine… frustrant… mais c’est le principe des nouvelles. Un bon recueil en somme. (nota : Brady Udall est un mormon, mais comme Orson Scott Card, il n’y a pas de prosélytisme dans ses textes.)
Editions 10/18 - 248 pages
tags:Brady Udall, Livre