Réalisé par: John Carpenter
Avec: Natasha Henstridge, Ice Cube, Jason Statham, Pam Grier
Pays: Etats-Unis
Titre original: Ghost of Mars
Genre: Science-Fiction
Année de production: 2001
Durée: 01h40
Synopsis: En 2176, la Terre a fait de Mars une colonie minière où 640 000 personnes tentent de vivre dans un environnement hostile.
A Chryse, la capitale de la vallée sud, le lieutenant Melanie Ballard et son équipe reçoivent l’ordre de transférer James “Desolation” Williams, un criminel de la pire espèce, à la Cour de justice. Ils débarquent alors dans la ville abandonnée de Shining Canyon. Seuls Desolation et une poigné de détenus, enfermés dans leur cellule, semblent être les rescapés d’une terrible catastrophe. Des cadavres mutilés jonchent les couloirs de la prison.
Critique: Personne n’est parfait et chaque filmographie a ses défauts. Après nous avoir offert des chef-d’euvres de la SF et de l’horreur, John Carpenter réalise, en 2001, Ghost of Mars, qui sera son dernier film avant un long silence de 10 ans (interrompu pour deux épisodes inégaux de Masters of Horror).
Sorte de Assaut à la sauce martienne, Ghost of Mars nous raconte comment le transfert d’un prisonnier par une bande de policiers va tourner au vinaigre à cause d’un groupe de mineurs possédés par des esprits guerriers aimant s’automutiler.
Pour moi, Ghost of Mars est, de loin, le plus mauvais film de Carpenter. Le scénario est un pot-pourri de ses anciens films, la réalisation est plate, les scènes d’action sans souffle et le casting n’est pas inspiré.
Même si Natasha Henstridge est plutôt jolie, elle n’est pas vraiment bonne actrice. Le reste n’est également pas fameux malgré la présence de Statham avant qu’il ne soit la star qu’il est aujourd’hui. Pam Grier n’apporte rien et je ne parle même pas de Ice Cube qui devrait s’éloigner le plus loin possible d’un plateau de cinéma. Trois personnages de femmes fortes sur fond de societe matriarcale est une idée intéressante et pas souvent vu au cinéma, mais il faudrait savoir l’exploiter correctement.
Carpenter signe presque toujours la musique de ses films et ça fonctionne en général plutôt bien. Ici, la touche électro gâche toute la composition du monsieur et ne marque pas les esprits.
Le seul point positif est le montage et la structure du récit qui montre le point de vue de différents personnages sur une même situation. Le jeu de flash-back est également intéressant, le film étant lui-même basé sur un flash-back.
En bref, il est bien dommage que Carpenter entre dans le nouveau millénaire avec un tel film. Mou, moche et mal joué, Ghost of Mars ne mérite pas qu’on s’y attarde. Pour info, je m’étais acheté l’édition collector du film uniquement pour la superbe biographie de Carpenter qui était offerte avec.
Trailer: