Harry Potter à l'école des sorciers

Il fallait bien que je revienne sur le film et la sage d'une génération et plus précisément de ma génération. C'est donc, non sans plaisir, que j'ai revu une énième fois (et là... je ne préfère pas compter car je l'ai véritablement vu un nombre de fois hallucinant) le premier Harry Potter de cette longue lignée de sept films.Harry Potter à l'école des sorciers est bien différent des autres films qui le suivront car il n'a pas du tout la même fonction. Ici, nous découvrons chaque personnage ainsi qu'un univers entiers, un univers magique qui peut faire rêver plus d'un enfant. Ici, Harry Potter, 11 ans, découvre qu'il est sorcier, il va donc aller à Poudlard, la grande école de sorcellerie et s'y faire des amis et des ennemis. Jusque là, tout va bien. L'école n'a rien de ressemblant à nos vilains bahuts de moldus, muahaha bien sur que non, pour ces chers petits sorciers et aussi pour garder le sorciers, on nous sort le château de la belle au bois dormant en plus grand et plus sombre un peu version Cambridge et autre Oxford.Harry Potter va aussi rapidement se montrer exceptionnellement bon dans certains domaines et bien plus banal dans d'autre, ainsi il parait humain et c'est bien réfléchi mais lui et ses acolytes vont s'apercevoir que certaines choses pas claires vont se passer au château et que si on veut sauver le monde, va falloir se bouger par soit-même, car au fond, qui croirait un gosse de onze ans ?

La magie fonctionne rapidement, agrémenter de bonnes surprises comme la présence de William Hurt qui parait assez fou et qui peut mettre mal à l'aise mais aussi celle d'Alan Rickman qui se montrera excellent dans chacun des épisodes de la saga. Richard Harris interprète aussi très bien Albus Dumbledore mais laissera malheureusement la place à Michael Gambon pour le troisième film et le reste des aventures du plus célèbres sorciers d'Angleterre mais c'est une autre histoire.Les trois jeunes acteurs sont aussi plutôt bien dans leur genre et font assez plaisir, tout particulièrement Emma Watson dont le rôle est sans doute le moins évident, elle écope néanmoins des pires tirades mièvres sur l'amitié et la grandeurs des hommes...Un brin d'humour vient assaisonné ce film qui est définitivement prévu pour les enfants contrairement aux suivants. Mais il est sans doute meilleur que bien d'autre, pour ne pas citer les derniers qui dans un tout autre genre se plantent complètement.
La réussite de ce premier film tient sans doute de la découverte de ce nouveau monde et de la magie qui l'accompagne et c'en est sans doute le principal attrait, la vision manichéenne n'a jamais semblé aussi sympa. Reste la bouille innocentes de nos trois Gryffondors et des mimiques douteuses et assez marrantes de Tom Felton.
17/20
Silice