Economie : L’industrie camerounaise fait son bilan

Publié le 01 novembre 2010 par 237online @237online

Les experts réunis à Douala, font le constat d'une faiblesse financière qui constitue un frein au développement des industries.
Les 28 et 29 octobre 2010, les experts ont débattu dans la capitale économique camerounaise, dans le cadre de l'atelier de restitution et de validation du livre blanc sur le secteur industriel et du plan d'actions sur le renforcement des capacités des organisations intermédiaires du Cameroun.
Des travaux qui se sont déroulés sous la coordination de la Chambre de commerce d'industrie des mines et de l'artisanat (Ccima), qui a bénéficié de l'appui de l'Union Européenne. Au chapitre des faiblesses, «la situation financière, l'absence de réseaux et le manque d'information commerciale», ont été relevés par les participants, qui étaient des chefs d'entreprises, des représentants de la Ccima , de l'Union Européenne et de l'Etat.
Pour éradiquer ces faiblesses, les participants s'accordent sur le regroupement et la communication plus étroite des industries. Cependant, le constat de certains points forts de l'industrie camerounaise a été mentionné. A savoir «la qualité des produits, la maîtrise technique et la créativité», sont selon les participants à l'atelier de restitution sur le livre blanc de la relance industrielle, les points forts de l'industrie camerounais.

«C'est au cours d'une assemblée générale de la chambre de la Chambre de commerce d'industrie des mines et de l'artisanat qu'a été décidé l'élaboration du livre blanc pour la relance du développement industriel au Cameroun. Dans notre entreprise, nous avons été soutenu par l'Union Européenne qui a réagit promptement. Notre objectif est d'établir les manquements dans les industries qui existent déjà, avant de créer les nouvelles industries. Et maintenant, je suis certain que nous aurons l'appui de l'Etat du Cameroun pour conduire les résolutions.» C'est la substance de la pensée de Françoise Foning, présidente de la section industrie de la Chambre de commerce d'industrie des mines et de l'artisanat.
Christophe Eken, président de la Ccima aborde dans le même sens : «Le but de cet atelier c'est de parfaire le document de livre blanc, en vue notamment d'aboutir à un véritable consensus du dialogue public/privée qui devrait nous faciliter la mise en œuvre des stratégies proposées pour le développement du secteur industriel dans notre pays».
Mais l'Union Européenne qui appuie la réflexion pour le développement de l'industrie camerounaise, tient à ce que l'atelier de restitution et de validation du livre blanc en vue de la relance du développement industriel, se traduisent sur le terrain : «je souhaite que cet atelier débouche sur une stratégie concrète et ambitieuse. Car cette étude ne doit pas être abstraite», conclu Son Excellence Raul Mateus Paula.