Helloween, 7 Sinners à la loupe

Helloween 7 Sinners C’est le 1 novembre et les allemands d’Helloween sont au rendez-vous avec un nouvel album, « 7 Sinners », qui brille par son agressivité et sa hargne. Pas mal pour un groupe qui a déjà quelques heures de vol au compteur depuis le milieu des années 80. L’année dernière, les teutons nous avaient gratifiés d’un Best Of célébrant 25 années de carrière, « Unarmed », qui prenait la forme de reprises réinterprétées avec des orchestrations symphoniques et acoustiques. Le résultat n’était pas très convaincant : « Certains fans n’ont pas vraiment aimé ce disque », précise Michael Weikath (guitare). « Mais, comme nous avons eu l’opportunité de pouvoir l’enregistrer, nous n’avons pas voulu nous en priver. » Aujourd’hui, mis à part une pochette dont l’inspiration en berne (on a connu mieux de par le passé), « 7 Sinners » est considéré par beaucoup comme l’opus le plus heavy et rapide du quintette. Michael explique : « C’est vrai. Je comparerais ce disque à « Walls Of Jericho » (1985) de par son côté brut et rapide, mais le son est bien meilleur que sur ce premier disque d’Helloween qui ne dépareille pas tant que ça par rapport à certaines productions d’aujourd’hui. Notre batteur, Dani, a joué des parties très rapides ce qui demande une vraie maîtrise technique. Il était capable de le faire, il n’a donc pas voulu s’en priver ! » Il suffit d’écouter des compos comme « Who Is Mr. Madman ? » (un véritable hymne pour les foules !) ou « Long Live The King », par exemples, pour apprécier le travail de monsieur Löble. Et puis il y a ce « Are You Metal ? » qui pourrait presque passer pour une réponse au « To The Metal » de Gama Ray, groupe de leur ex compagnon Kai Hansen. Helloween, 7 Sinners à la loupe Dernièrement, les deux formations ont tournée aux USA ensemble : « En fait, il y a un allemand qui vit à Nashville et qui travaille avec Accept. Il a pas mal d’expérience au niveau du marché américain et il a pris le parie d’organiser de A à Z une tournée. Tout s’est super bien passé : nous avons joué dans de bons clubs, les fans étaient au rendez-vous et nous avons été super bien accueillis. C’était tout le contraire des précédentes tournées que nous avions fait et qui nous ont frustrées. Du coup, nous sommes prêt à renouveler l’expérience. » Entre un « World Of Fantasy » tubesque ou des tueries qui devraient bien péter en live comme « Where The Sinners Go » ou « The Sage, The Fool, The Sinner », ce disque devrait (cette fois-ci) contenter plus d’un fan.