C’est l’extase langoureuse,C’est la fatigue amoureuse,C’est tous les frissons des boisParmi l’étreinte des brises,C’est, vers les ramures grises,Le chœur des petites voix.
Ô le frêle et frais murmure !Cela gazouille et susurre,Cela ressemble au cri douxQue l’herbe agitée expire…Tu dirais, sous l’eau qui vire,Le roulis sourd des cailloux.
-Paul Verlaine