C’est la fin du suspense à Noisy-le-Sec. Les 54 membres du bureau national du PS ont décidé de confier l’investiture socialiste à Alda Pereira-Lemaître, maire sortant élue en 2008, pour mener la bataille des municipales de décembre 2010 suite à la démission des élus communistes et verts ayant mis en péril un Noisy à gauche au profit d'une droite ump revancharde.
Je n'hésite pas à reproduire cette intervention de Alda Pereira-Lemaître sur la question de la sécurité publique qui à opposé les élus pc et verts avec la gestion socialiste. Il sera au coeur de notre débat des cantonales, il est au coeur de nos inquiétudes et surtout d enotre intérêt d'en finir avec une politique sécuritaire de droite et placer en première ligne un droit inaliénable de séurité publique pout tous les citoyens, pour toutes les victimes d'un abandon croissant des vertus républicaines de solidarité.
Il est pourtant indéniable que nous avons eu un désaccord de fond concernant le maintien de la Police municipale.
Ils voulaient sa suppression, j’ai souhaité son maintien et plus encore, je veux renforcer son rôle, ses moyens et ses missions !
Il ne s’agit pas pour nous de suppléer aux carences de l’Etat, ni de faire de nos agents les supplétifs de la police nationale. Je continuerais à exiger de l’Etat qu’il respecte ses engagements en réclamant le rétablissement d’un commissariat de plein exercice à Noisy-le-Sec. Il s’agit en fait de développer un véritable service public local autour des questions de prévention, de protection, d’aide aux victimes.
En effet à côté de la police de proximité, fer de lance d’une politique de tranquillité publique cohérente et affirmée, se trouvent des correspondants de nuit et des médiateurs. Pour compléter ce dispositif, sera ouvert le mois prochain un point d’accès aux droits et d’aide aux victimes.
Au moment où la souffrance sociale s’accompagne d’une montée des violences, sans que les coups de menton de Nicolas SARKOZY soient suivis d’un quelconque effet, j’affirme clairement ma volonté de ne pas baisser la garde et d’œuvrer, à notre juste place, à la tranquillité de nos concitoyens. Tout autre choix serait à mes yeux dangereux, tant la gauche est attendue sur ces questions.
Je considère, par exemple, que nous ne devons pas avoir de tabou en ce qui concerne l’utilisation intelligente et raisonnée de ce que je nomme la vidéo tranquillité. Je veux donc compléter ma politique de tranquillité publique en mettant en place de la vidéo tranquillité dans certains parkings là où les trafics prospèrent (...) veut-on démanteler un service utile à nos concitoyens ou au contraire le renforcer ? (...)