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Héritage : La succession Enonchong se bat pour le contrôle de plus de 10 milliards
Écrit par Mutations
Lundi, 01 Novembre 2010 09:45
éôéèééé éééàéé
Les accusations vont dans tous les sens. Et portent non seulement sur les actes de naissance de certains des 12 enfants reconnus par l'avocat Enonchong Ndifor Abi Henry décédé le 26 juin 2008 à Douala, officiellement de suites de crise cardiaque, mais également sur l'authenticité de certains actes de mariage qu'il aurait contracté avec quelques unes des cinq femmes qui ont partagé sa vie.
Après la désignation le 29 décembre 2009 de Charles Abi Enonchong, le premier fils, comme administrateur des biens de la succession par le juge du tribunal de Grande instance de la Manyu , Sokem Ngale Mborh (suite au conseil de famille tenu le 9 août 2008 à Besongabang), les affaires se sont succédé devant les tribunaux, la plupart tournant autour de faux et usage de faux.
Poursuivi par certains de ses frères qui l'accusent de s'être fait fabriquer un acte de naissance, Charles Abi Enonchong soutient qu'après le vol de certaines pièces officielles (notamment son acte de naissance et l'acte de mariage de sa mère, Orock Florence Enonchong), les tribunaux ont simplement autorisé une reconstitution de ces documents. L'acte de naissance ayant été reconstitué à la mairie de Tiko le 7 décembre 2008, alors que l'acte de mariage quant à lui a été reproduit au tribunal de Grande instance du Fako à Buea le 28 août 2008. Ces décisions, bien que rendues par des juridictions, sont pourtant attaquées par certains enfants, avec à leur tête Richard Takang Enonchong. Premier fils de Mama Banda Charlotte, avec qui l'avocat a passé près de 35 ans de vie commune, il revendique aussi une posture de coadministrateur des biens.
Les biens de celui qui est devenu avocat en 1963, le premier anglophone à s'établir à Douala et donc dans la partie francophone du Cameroun, s'évaluent à plusieurs milliards de francs Cfa. «Plus de dix milliards de francs Cfa», estime Charles Enonchong. Ces biens sont repartis en trois entreprises différentes : la banque en création Abane Global Bank, la Fresh Food et la Sci Abane.
Actionnaires
Au moment du décès de Dr Enonchong en 2008, le capital de Abane Global Bank (plus d'un milliard de francs Cfa) qui n'a jamais pu fonctionner malgré l'avis favorable émis par le ministre des Finances le 25 juillet 2007, est déposé dans un compte bloqué à la National Financial Credit (Nfb) Bank Sa.
D'après une requête introduite auprès du tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif «aux fins de désignation d'un liquidateur de Abane Global Bank Plc», il ressort que d'autres personnalités sont actionnaires de cet établissement bancaire. Il s'agit du général Tabe James Tataw, Enow Tandjon, Dr Assam George, Blaise Edouard Akame Mfoumou.
La deuxième entreprise, Fresh Food, est propriétaire de plus de 800 hectares de plantations d'hévéa à Tiko. Cette entreprise détient par ailleurs 10% de parts de la société Palm'Oil. Même si le représentant de Fresh Food n'a jamais été admis au conseil d'administration de cette société. Quant à la Société civile immobilière (Sci) Abane, elle est propriétaire de plusieurs immeubles bâtis dans différentes localités.
Et de manière globale, les ayant droits de l'illustre disparu, dont Pamela Ayuk-Etat qui a décidé de se mettre à l'écart de ces batailles, évaluent les investissements cumulés et laissés par cet avocat à «plus de 10 milliards de francs Cfa». «Ces biens sont intacts et sont gérés par le chef de famille que je suis. Je ne suis pas liquidateur, mais administrateur de biens qui n'a jamais refusé le partage avec mes frères», explique Charles Enonchong, par ailleurs cinéaste et auteur du film la «Guerre du Biafra».
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