Selon le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Joseph Deiss, "La micro-finance a un rôle essentiel à jouer pour la réalisation des Objectifs du millénaire. Qu'il suffise de penser à l'amélioration de l'accès des femmes aux services financiers et, par là, le renforcement de leur autonomisation, les effets indirects positifs sur la scolarisation et les soins de santé des enfants. (...) La micro-finance est un instrument important pour l'amélioration des conditions de vie des populations pauvres. La croissance considérable de la micro-finance depuis quelques années peut être qualifiée de succès".
Le rapport récent du Secrétaire général de l'ONU sur le rôle de la micro-finance dans l'élimination de la pauvreté note une pénétration géographique inégale, les zones rurales restant souvent exclues. Il relève également que la micro-finance ne favorise pas suffisamment la création d'activités productives.
Joseph Deiss a estimé "qu'il fallait tirer les leçons des expériences faites jusqu'à aujourd'hui et ainsi mieux exploiter le potentiel de la micro-finance. (...) Il faut maintenant prendre les mesures adéquates pour concrétiser la notion de financement accessible à tous et assurer ainsi que le secteur financier favorise la création d'emplois et d'activités productives et soit ainsi au service des plus pauvres et de l'ensemble de la société".