DooG versus flashcodes et QR codes

J'en parlais dans l'une de mes dernières notes, des technologies récentes tissent peu à peu de nouveaux liens entre le réel et le virtuel. U-Snap de JCDecaux ou encore Direct Flash du quotidien Direct Matin, tout deux développés par la société Doog, en sont des exemples. Le principe ? Vous lancez l'application pour prendre en photo directement l'objet qui vous intéresse (une cannette de Coca, un affiche dans la rue, une article de votre journal préféré, un monument, etc.) et vous êtes immédiatement rerouté sur le web pour découvrir un contenu associé (fiche produit, offre commerciale, vidéo, plan d'accès…).

Tentez l'expérience avec cet article de Direct Matin après avoir téléchargél'app Direct Flash :

Est-on en train d'enterrerer peu à peu le flashcode et le QR-code qui remplissait déjà la même fonction ? Ca se discute encore. Combat d'arguments :
LES POINTS FORTS DE LA TECHNOLOGIE DOOG :
• L'effet wow, l'attrait de la nouveauté, le même que l'on a pu connaître à l'arrivée des codes 2D mais avec une technologie mobile plus mature. Surtout grâce aux smartphones.
• Vous shootez directement l'objet convoité sans passer par un intermédiaire (le code 2D). C'est la technologie qui disparait au profit d'un usage perçu comme + naturel, donc + rassurant.
• Il semblerait que c'est le sens de l'histoire. Who knows… ?
ET CEUX DU CODE 2D (FLASHCODE OU QR CODE) :
• Un code 2D est en soit un appel à flasher. En le voyant sur une affiche, un abribus, un livre, on sait qu'il contient un contenu à décoder. Inutile de le préciser, contrairement à l'application DooG qui nécessite l'ajout d'un petit mode d'emploi sur chacun des objet "enrichis"  (cf campagne JCDecaux).
• Plusieurs années de vulgarisation, notamment grâce à l'AFMM, ont permis de familiariser les mobinautes avec les codes 2D.
• Il est simplissime à créer en ligne, et en quelques secondes.
• Pas besoin d'intermédiaire : on peut le générer soi-même sans être obligé de demander à un tiers  d'encoder nos supports interactifs.
• A l'usage, le taux de lecture d'un code 2D semble encore meilleur que celui de son concurrent : même avec un reflet sur un abribus, la reconnaissance d'un flashcode ou d'un QR-code aboutit quasiment à chaque fois.

Seule question qui tranchera peut-être le sujet : savoir quand l'une ou l'autre des deux technologies sera pré-installée dans nos smartphones, avant même l'achat. Et ça, c'est un autre débat.