Chaque dimanche, nous pourrions recopier la même phrase pour introduire notre note hebdomadaire tant il est particulièrement difficile de trouver des informations sur les abus et les luttes relatifs au travail dominical.
Aujourd'hui, il est question succinctement d'une certaine délinquance patronale que la loi Maillié n'a pas arrêté...
(Avenue Daumesnil, Paris 12)
Il y a quelques mois, nous faisions part ici des actions du Front de gauche pour dénoncer le non-respect du droit du travail de certains gérants de supermarchés qui obligent leurs salariés à travailler au-delà des horaires légaux. [1]
(Abbesses, Paris 18)
Cette semaine, la Gazette des communes nous apprend qu'à Paris :
vingt procès-verbaux pouvant donner lieu à des sanctions pénales en matière d’ouverture de certains commerces le dimanche ont été dressés en 2009. Et en 2010, neuf procédures en référé civil visant à ce que le juge judiciaire ordonne la fermeture le dimanche sous astreinte de plusieurs établissements ont été initiées. [2]
(Abbesses, Paris 18)
Des chiffres qui peuvent paraitre ridicules au regard de la réalité sur le terrain mais qui confirment le comportement délictueux de certains patrons...
Soyons vigilants afin que la droite ne vote pas prochainement une nouvelle loi qui légaliserait, encore une fois, des abus patronaux... Tel était l'unique objet de la loi Maillié : légaliser le travail dominical.
Notes
[1] des pas perdus - de la délinquance patronale
[2] La Gazette - L’inspection du travail veille au respect de la réglementation