Clara, la seconde, la plus raisonnable, va se marier. Elle est fleuriste. Salomé, la plus jeune, au Kenya depuis deux ans en profite pour revenir, lourde de tout ce qu'elle a laissé là-bas. Estelle manque, c'est l'ainée, elle manque depuis si longtemps que la blessure de son absence est un récit à lui tout seul, une présence. Elle envoie des cartes, à l'effigie du loup qui la représente, une unique phrase au dos, bouleversante, "Je cherche toujours". Tout ce qui gravite autour est histoire d'amitié, d'imaginaire, d'enfance, d'écriture et de chemin de vie.
Je connais Sébastien Fritsch depuis quelques temps déjà, principalement via son blog... Il me fait d'ailleurs de temps en temps la gentillesse de commenter mes petits textes. J'ai lu ses deux précédents romans ( Le sixième crime et Derrière toute chose exquise). Il m'avait déjà surprise et conquise à l'époque par sa capacité à inventer une structure savante et subtile. Il m'a étonnée encore une fois, émue au possible par ce roman-ci, que je ne peux qu'ajouter à mes autres coups de coeur. Sans doute quelques éléments ont dû faire écho en moi, sans doute... J'ai été touchée par le regard délicat qu'il posait par exemple sur l'adolescence. J'ai aimé cette toute nouvelle touche de profondeur qu'il donne à ses personnages, des êtres de papier soudain vivants que l'on se prend à aimer. Mais surtout, plus j'avançais dans cette lecture, plus je me suis sentie fière de le connaître, plus j'ai pensé qu'il aurait été dommage qu'elle ne soit jamais publiée cette histoire. Car c'est une belle histoire, une histoire merveilleuse d'amour, de tolérance et de liberté, ne passez pas à côté.
Toutes les informations pour le commander sont ici http://marsavriledition.canalblog.com/
Des avis de lecteurs - Pour lire les trois premiers chapitres...
Dans la région, vous pouvez vous procurer des exemplaires dans cette librairie : Maison de la Presse 6, place du Champ de Foire 85600 Montaigu (Vendée)
"Il sera là fin mars, début avril au plus tard. On n'est jamais vraiment sûr, tu sais. Enfin non, tu ne sais pas. Tu ne sais plus. J'aurais bien aimé que tu saches. Et je me demande déjà, au cas où il te ressemblerait, si je devrais en pleurer ou en être heureuse."Je me permets d'ajouter en point final une des petites variations que Sébastien Fritsch a inventé sur le thème du joli nom de sa maison d'édition...