Le 9 novembre prochain, les élus de l’agglomération Est Ensemble débattront de la possibilité de créer un nouveau service public de l’eau pour nos neuf communes ou d’adhérer au SEDIF (syndicat des eaux d’Ile de France) qui déléguera la gestion « de ce bien commun de l’humanité » à la multinationale VEOLIA.
Le 23 novembre prochain au Palais de fêtes de Romainville, les représentants de nos communes voteront sur l’un de ces scénarios et prendront là, une grande responsabilité ! Car s’il est légitime qu’un débat s’instaure sur les faisabilités techniques d’un partenariat avec Eau de Paris pour connaître ses capacités de fournisseur, sur les compétences nécessaires à acquérir pour entretenir les réseaux, nous ne pouvons continuer à payer l’une des eaux les plus chère de France (1,75 euro/m3 actuellement contre 1,05 euro/m3 pour Paris qui a fait le choix d’une régie publique) et à accepter une gestion qualifiée de totalement opaque par la cour régionale des comptes et l’association « Que choisir » ! Quand on sait enfin que le SEDIF devra investir dans les 5 ans, 575 millions d’euros pour rénover ses usines vieillissantes, on se dit que le choix est assez simple finalement.
Et parce que nous pensons que les habitants des communes concernées par ce choix doivent être associés au débat et à la décision que prendront leur mandants, un collectif local regroupant le Comite Citoyen Romainvillois, Europe Ecologie, le NPA et le Parti de Gauche se propose d’organiser une réunion publique le 22 novembre 2010, sur le sujet.
A l’heure où nous publions ce billet, aucune réponse n’a été donnée à notre demande de salle* mais nous ne désespérons pas…
Stéphane Weisselberg, groupe citoyen, Militant d’Europe Ecologie