Ceci s'explique par le fait...enfin je crois que...bon...ouin... je...arrrrrrrrrrrrrgh...OUI, aussi difficile que cela est-il de l'écrire (et encore plus de le dire) je respecte Éric Salvail.
Je ne pourrais jamais être son ami, je n'aime généralement rien de ce qu'il aime, je n'aime absolument pas les émissions dans lequel il est impliqué, surtout la dernière qui carbure à la nostalgie et qui est assemblée comme un mauvais sketch de 5ème année; je ne ris jamais là où il semble trouver quelque chose de drôle et je le trouve plus souvent ridicule que brillant.
Sans parler que mon intérêt pour la gente féminine n'a d'équivalent que l'amour que voue les irlandais et les indiens à l'alcool.
Er...en quoi respecte-je le Salvail d'Amérique donc?
Avant d'être un animateur, c'était d'abord et avant tout un fan. Un vrai.
J'ai toujours cru que le meilleur des patrons d'une entreprise serait celui qui la connait de l'entrepôt au sommet de la structure pyramidale. Celui qui aurait fait tout les postes, ou presque, qui serait passé par tous les échelons, forcément connaît davantage sa business "from the inside". Et il mérite le respect de ses pairs pour avoir fait ses classes. À la base d'un tel homme, il y a un fan. Un amour, une passion pour le travail accompli et à accomplir.
Dans le sport je découvre que de très bons entraineurs ont d'abord et avant touté été joueur eux-même. Ron Washinton des Rangers du Texas était un arrêt-court de ses mêmes Rangers, j'ai sa carte des années 80 dans le garage quelque part. Son équipe est, contre toute attente en finale du baseball majeur à l'heure actuelle. Du côté des Giants, leurs adversaires en finale, leur gérant Bruce Bochy était aussi un reçeveur des ligues majeures par le passé.
Salvail, si on revient à ce moineau, est à la source, le plus grand fan de la télé québécoise depuis toujours. Il a participé comme concurrent à de nombreuses émissions dans les années 80. Action Réaction, Roue de Fortune, et autres inpeties. En fréquentant les plateaux, il s'est gréffé à l'équipe de Julie Snyder en tant que meneur de foule. Il est très difficile de travailler avec Julie Snyder (j'en sais deux ou trois choses) qui est une femme malade, avide de pouvoir et d'une étonnante instabilité émotive. L'enthousiasme de Salvail l'a ensuite conduit à avoir des émissions à lui tout seul. Des émissions que j'ai toutes, unanimement méprisé. Mais je n'ai pas les goûts de la majorité. Il y avait manifestement un public pour ce schtroumpf et ses concepts de show de fin d'année de deuxième cycle d'école primaire. Et on a continué à lui mettre des shows entre les mains.
Jusqu'au jour où les chiffres ne seront plus au rendez-vous. Car de nos jours la vraie religion ce sont les chiffres.
Gabriel Gelinas (eeeew...cette photo!)en est un autre vis-à-vis duquel je n'arrive pas à rester indifférent. Les voitures ne m'intéressent 100% pas. Je dois continuellement demander à ma tendre moitié l'année de ma voiture car je ne le retiens jamais. Je n'ai aucun espèce d'intérêt pour les voitures. Tant qu'elles me transportent quelque part et me permettent d'écouter de la bonne musique dans le processus. C'est ma fille (de 7 ans) qui me rappelle à quoi ressemble la voiture d'un(e) ami(e) car je n'en retiens que la couleur. Elle arrive même à en identifier les différents modèles! (je ne distingue même pas les compagnies entre elles!).
Sa passion transperce l'écran, transcende le sujet.
Derrière ses fans se cachent ce mot: passion.
Et quiconque est guidé par la passion mérite mon ultime respect.
Au travail, en amour, dans la vie.