Quand le vent me porte

Publié le 31 octobre 2010 par Paulo Lobo
On n'est jamais trop loin de la porte, on n'est jamais trop près de la mer,
le matin court dans le caniveau, le soir la lune est effrontée et blême,
je ne blâme personne, mais le guichet devrait m'accueillir à bras ouverts,
un jour, la nuit sera inondée de clarté, je me terrerai dans les tréfonds du café,
le départ toujours reporté, des réunions à n'en plus finir,
bien cerner la question, bien réfléchir avant de plonger,
la foire aux vanités