à la limite de l’arc
(vibration immobile de l’attente)
le souffle
dont commence le tremblement
spasme de la tension rompue
prolongé
par la corde brûlante
de la respiration
l’air
dans l’émiettement du cri
vers l’unique cible
de la chute
les doigts
détendus du poème
caressant le bois souple du langage
(Werner Lambersy)