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Disjonct'heure : poème L'Oisif Pédestre

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Il circulait parmi ses dents de laits
À tout jamais ce dédale à rabais
Hanterait sa route où il se perdait
Hormis les quelques rares bons amis
Que des fourmis pistant toutes les nuits
Croisaient les pas du rythmé endormi
Nul salut, aucun chahut, ni tribut
La marche blasée des mines déçues
Sempiternelle assemblée dépourvue
Le regard fixé sur un objectif
La perspective apeurée des récifs
L'âme ignorée et un esprit rétif
S'empêchant la saine contemplation
Des souvenirs en accumulation
Convaincu par une seule fiction
Celle-là entretenue par dérision
Par ceux usant de manipulation
Gardant bien graisser leur machinations
Pourtant aucune révolte à souffrir
C'est à croire qu'ils y prennent plaisir
Pour s'en sortir il doit s'auto-suffire.


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