Grosse, grosse soirée télé hier avec la première de la nouvelle émission de télé-réalité de TF1, qui a la lourde tâche de succéder à « Secret Story » et sur laquelle TF1 a fait tant de buzz, et le dernier épisode de « Koh Lanta » avant la réunification...
Je ne peux pas dire que j'ai trouvé le septième épisode de « Koh Lanta » extrêmement palpitant. L'intrigue bégaie en effet pas mal.
Du côté des rouges, les filles s'imposent toujours comme le problème numéro de la tribu des Do. Elles sont inexplicablement flemmardes et totalement inactives, sans jamais se rendre compte qu'elles sont tout sauf des aventurières. Croyez-moi, je répugne à l'écrire.
Chez les jaunes, la dernière élimination semble enfin avoir été la bonne, après avoir méthodiquement éliminé toutes les filles jaunes conformément à une stratégie des ex rouges relativement foireuse tout en conservant précieusement une sexagénaire, les hommes ont fait marche arrière et trahi un des leurs et il fallait en fait éliminer un garçon depuis le départ pour que tout s'arrange.... Ce choix semblait pourtant assez contre-nature mais finalement il soude le groupe autour d'un nouvel homme fort, Kunlé, bien décidé à endosser le rôle, pourtant très casse-gueule dans « Koh Lanta », de leader d'une tribu.
Bon, les résultats ne sont pas immédiats, les « mauvaises toxines » ont été éliminées comme le souligne gentiment Philippe, qui était pourtant l'allié de toujours de Jean-Pierre, la fameuse « mauvais toxine » donc, mais le corps met un moment à les éliminer, les jaunes perdent donc, comme à leur habitude, le confort. Les rouges emportent le droit de se laver et de manger du chocolat, un luxe qui paraît presque superflu à ce stade du jeu, mais les conforts sont globalement délirants cette année.
Chez les rouges, le cas des filles ne s'améliore pas et Claude semble bien décidé à ne pas rééditer la gaffe de l'affrontement maritime en imposant cette fois-ci à son équipe d'aller au conseil. Wafa et Audrey, les deux boulets du groupe, seront mis sur la sellette et tant pis si elles sont rouges et qu'une ex jaune a rejoint le groupe, les filles ne se doutent de rien, la leçon portera ainsi encore mieux ses fruits.
L'équipe perd donc le jeu et, alors que Wafa et Audrey se croient immunisées, la toulousaine voit sa copine quitter le jeu. Il est d'ailleurs étonnant qu'après son malaise, qui a laissé son équipe totalement de marbre d'ailleurs, elle n'est pas été virée, au nom de sa faiblesse et de son inutilité.
Désormais, je brûle d'assister à la confrontation des Ambassadeurs. Je me demande qui les rouges vont envoyer et comment les jaunes vont sauver leur peau.
Véronique, de plus en plus mal en point, sa jambe la fait souffrir et elle a des vertiges, devrait logiquement être sur la sellette mais le groupe prend tellement soin de la conserver depuis le départ, que je crains qu'elle reste encore un moment dans le jeu.
J'ai ensuite donné une chance à Angela Lorente de me convaincre que sa télé-réalité sous forme de comédie sociale allait me plaire et j'ai beaucoup ri devant le très, très caricatural « qui veut épouser mon fils ? ».
Et finalement, il n'y a pas grand chose à en dire, tout est dans les bandes-annonces, les mères abusives sont délicieusement too much, et les fils, et particulièrement le geek avec ses « d'accord, d'accord » et ses immenses oreilles, sont gratinés comme il faut.
Je n'adhère évidemment pas au propos qui consiste à dire qu'une jeune femme prendra la suite de la délicieuse maman des garçons pour servir ces grands dadais, mais comme ce n'est que du flan, après tout je m'en fiche.