La mort d’un enfant entraîne un état de sidération indescriptible et des bouleversements importants pour tous les membres d’une famille.
Cette perte revêt un caractère traumatique dans son injustice et son illogisme générationnel.
Le deuil d’un frère ou d’une sœur, lorsqu’on est soi-même encore un enfant, présentera des particularités créées par la complexité des liens fraternels.
Les enfants et adolescents qui restent doivent faire face à la transformation de leurs parents. Ils se sentent investis d’une fonction particulière, notamment celle d’être porteurs de la souffrance parentale et familiale.
Ils se mettent souvent en situation d’aide.
Alors que les sentiments de culpabilité sont partagés, les fratries endeuillées peuvent s’enfermer dans le mutisme et des émotions non exprimées par crainte d’augmenter le chagrin des parents.
Le réseau Enfant-Do (douleur et soins palliatifs pédiatriques de Midi-Pyrénées) et le service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de Toulouse se sont associés pour mettre en place un dispositif d’accompagnement sous forme de groupes de paroles : les “Ateliers Histoire d’en Parler”.
Cette année seront organisée deux séries d’ateliers : la première destinée aux enfants ayant perdu un frère ou une sœur, la seconde pour des enfants ayant perdu l’un ou l’autre de ses parents.
Comment : ces ateliers ont lieu le mardi soir, de 18 à 19h30, dans les locaux du SUPEA (Service Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent)
Contact/informations : Dr Agnès Suc, Réseau Enfant-Do, au 05 3455 8661. Mail : suc.a@chu-toulouse.fr