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Sans un adieu d’Harlan Coben

Publié le 30 octobre 2010 par Angelita

Sans un adieu d’Harlan Coben

29/05/60, Sinclair est attiré par une jeune femme blonde à la faculté. Il repousse la jeune femme brune avec qui il entretient une relation. Il se fait assassiner.

17/06/89, David et Laura sont mariés et sont partis en voyage de noces en Australie. Ils comptent rester ensemble tout le long du voyage. Sauf que Laura est appelée pour un rendez-vous professionnel. David la pousse à accepter. Ce rendez-vous dure plus longtemps que prévu. A son retour, David lui a laissée un mot, lui indiquant qu’il reviendr bientôt et qu’il l’aime toujours. Il ne reviendra pas. Laura appelle à la rescousse le meilleur ami de David.

Elle rentre chez elle et ne fait pas le deuil de son mari. Après quelques semaines où elle s’enferme, elle reprend, bien obligée le travail et divers éléments la mettront sur la piste d’un problème qui concernerait David. Même si elle ne doute pas un seul instant de sa mort, elle souhaite malgré tout son retour. C’est le combat d’une femme qui essaiera envers et contre tout de savoir pourquoi son mari, athlète accompli, s’est noyé.

Comme vous le savez, je suis une fan d’Harlan Coben, dont je pense avoir lu pratiquement tous les livres. Il doit me manquer quelques Myron Bolitar mais tous les romans ne mettant pas en scène le célèbre agent de joueurs ont été lus. Et celui-là ne déroge pas à la règle. Aussitôt paru, aussitôt acheté, aussitôt lu. Et il ne m’a pas fallu très longtemps, je peux vous le dire car l’histoire est énormément prenante.

Mr Coben, vous mettez en garde le lecteur. Celui qui n’a jamais lu de livres de vous ne devrait pas commencer avec celui-là. Car vous estimez que, comme c’est votre premier livre écrit, dans vos 20 ans, vous pensez qu’un néophyte n’appréciera pas votre roman. Vous estimez que ce livre, que vous avez laissé tel que, sans corrections, peut comporter des erreurs de tout premier auteur. Et bien, je ne suis pas d’accord avec vous. Et ne me dites pas que c’est parce que je suis fan de vos livres, loin de là. Même si ce premier roman peut comporter quelques erreurs de style, il n’y a absolument rien qui peut rebuter votre premier lecteur. L’enquête est fluide, nette, prenante et si un lecteur qui aime les polars, je ne sais vraiment pas ce qui lui faut.

Finissons les éloges. Quoi que ! Vous avez su, cette première fois et on le retrouve dans tous vos livres, distiller le suspense. Jusqu’au bout, je n’ai pas su qui était le véritable tueur. Je pense que bon nombre de lecteurs vont faire comme moi et suspecter la mauvaise personne. Vous avez l’art de nous induire en erreur.

Vous avez su mettre en avant et distiller au compte goutte, au gré de l’enquête de Laura, les caractères de chacun et l’histoire de deux familles unies dans un meurtre sans que les enfants ne le sachent. Nous pouvons retrouver en l’amie de Laura, la belle Pocahontas, la fidèle amie de Myron Bolitar. Est-ce que David ou Mark ne correspondraient pas à Myron à la fin de leurs magnifiques carrières ? Est-ce que T.C. ne serait pas un modèle pour votre futur Win ?

Vos héros et ils sont nombreux ont tous des failles. David souffre de violents maux de tête. A quoi sont-ils dûs ? Vous ne l’expliquez pas, c’est bien dommage. Son frère a vu son père se faire assassiner et voue une haine féroce aux femmes jusqu’à ce qu’il rencontre Gloria, la soeur de Laura, ancienne droguée. Laura, quant à elle, est une jeune femme magnifique mais cela n’a pas toujours été le cas. Elle a peur de s’engager et quand elle rencontre l’amour, il ne durera pas longtemps et elle ne l’acceptera pas. Cette jeune femme n’a jamais eu confiance en elle et a érigé des barrières afin de ne pas souffrir. Et je ne parle pas de tous les personnages car ils sont nombreux. Ils ont tous chacun leur place et rien n’est laissé au hasard. Il y a une place pour chacun

Vous parsemez votre roman de quelques retours dans les années 60 car elles sont importantes et sont indispensables à la poursuite du roman.

Du début à la fin, j’ai été subjuguée. J’ai adhéré aux personnages, à leurs caractères, à cette enquête où intervient peu la police. Vos personnages sont forts, malgré tout. L’enquête coule de source.

Le seul reproche que je peux formuler est que l’on ne comprend pas au départ, même si on arrive  à s’en douter, ce qui se passe avec cette opération de chirurgie esthétique.

ééé

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