Nicckki : poème La scène

Toi, Maître de l'Absolu
Spectateur qui nous regarde de là-haut
Tu dois en avoir marre d'entendre les échos
Des plaintes, et promesses non tenues
Des gémissements et cris de douleurs
De voir guerres et batailles
Dirigées par toutes ces canailles
D'identité , sont usurpateurs
Ces faux prophètes
Qui profanent ton nom.

De toutes ces femmes traitées en paria
Visages voilées ou pas.
Ces enfants à l'autre bout de la terre,
Ayant pour unique toit la misère
Criant de faim les yeux creux , le ventre ballonné
Avec une main tendu qu'ils ont peine à relever;
Et les autres, ces enfants guerriers,
Que l'on arme jusqu'au dents
Profitant de leur naiveté
Pour les obliger à tuer
Au nom de la liberté.

Ces mieux nantis, qui font du nombrilisme
Se souciant peu de tous les cataclysmes
Qui sévissent sur la planète
Jouant ainsi les vedettes
En arborant leurs richesses
Sans pudeur, sans aucuns gestes
....Ou si peu......
Pour secourir leurs semblables
Comme c'est déplorable!

Que dire de tous ces produits usinés
Qui au bout de quelques mois, sont périmés
À la poubelle, vont s'entassés
Pour le grand bonheur de la technologie
Qui fait un doigt d'honneur à l'écologie.

Tous ces pantins sur cette scène grotesque
À la limite du burlesque.....
Si encore c'était du Moliere!
Que l'on puisse se bidonner
Mais c'est du Shaskspeare
À son pire
À quand la prochaine levée du rideau?
Ou tout sera plus beau ou.... tout simplement beau.