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J’ai délivré les pépites d’espérances
Des flots boueux où elles s’étaient égarées
Le temps d’un sourire
Je t’ai ouvert ma porte des songes
Et tu es entrée
*
Le reste passe sous silence
Il n’est que trop de regards belliqueux
A plonger dans nos assiettes de discrétion
Rien à étaler
Rien à montrer
.
Il vous reste à tendre l’oreille
Et écouter
Puis entendre
Le doux murmure des mots échangés
Une fois les ombres jetées par nos fenêtres
*
Fous
Nous vivrons l’impossible
Sans même avoir à le demander
.
La sculpture de nos vies
N’en sera que plus élégante
.
Nous respirerons le tendre parfum
D’une fraternité retrouvée
.
Les tristes sbires n’auront que leurs yeux pour pleurer
Devant l’échec de leurs sordides dévastations
.
Manosque, 5 octobre 2010
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