Assassin’s Creed: Brotherhood est gold et emballé, en route pour arriver à temps dans vos magasins. Mais si vous ne supportez pas l’attente, rendez-vous au Paris Games Week où vous pourrez jouer au mode multijoueur du jeu, et assister à une présentation de la campagne solo. Pour les malheureux qui ne pourront pas y aller, on vous fait un petit retour de cette expérience.
Voici le Colisée où se déroulent de sanglants combats.
L’espace Ubisoft comporte un énorme Colisée où sont disputés des matchs multijoueurs d’Assassin’s Creed: Brotherhood. Le prétexte narratif veut que les Templiers (alias Abstergo) utilisent l’Animus afin de s’entraîner à « l’art de l’assassinat », et se font donc de jolis massacres dans ce monde virtuel. Dans Wanted, chaque joueur se voit attribuer une cible et un prédateur, et celui-ci doit donc accomplir sa besogne sans être vue ou tué. On peut choisir parmi une palette de personnages qui ont chacun plus ou moins leur spécialité. Les parties sont plutôt marrantes, et les idées de jeux sont intéressantes. Cependant on n’est pas toujours sûr de comprendre ce qui se passe, et il arrive de se trouver en première place alors que l’on a l’impression d’avoir fait plus de gaffe que de taff. Bref, sympa mais on ne risquera pas d’y être addictif au point d’inquiéter notre entourage.
La salle où la démo du mode solo est présentée.
Derrière le demi-lune se trouve une petite salle de présentation où l’on vous montrera de quoi aura l’air la facette solo. Malheureusement pour les connaisseurs, on a droit au même séquence de gameplay que celle de la GamesCom à Cologne. Mais bon, ça fait toujours plaisir de voir le jeu exécuté en direct, ce qui est toujours mieux que la honteuse séance de vidéos dans la cabane de Homefront. On reste encore dans la Renaissance italienne avec le même personnage : Ezio. Mais cette fois, l’action se déroule principalement à Rome. La ville antique brièvement aperçue dans Assassin’s Creed II, est la plus grande map jamais crée de la série : trois fois plus grande que Florence, et à peu près le double de Venise ! Pour traverser une ville aussi gigantesque, il nous fallait bien nos fidèles dadas. Donc vous aurez droit à vos montures dans la ville (chose nouvelle), et les interactions avec celles-ci ont été améliorées (combat, acrobaties, etc.).
Un exemplaire des vêtements d'Ezio.
Le feature principal de cet épisode, donnant du sens au titre du jeu, est le système de confrérie : en tant que maître Assassin, Ezio va devoir monter son armée afin de libérer Rome des Templiers. Et cela ne va pas se faire tout seul ! Le joueur pourra recruter des citoyens courageux de la cité, puis les gérer en les équipant ou en les envoyant en missions pour les faire gagner de l’expérience. Ces recrues serviront ensuite à nous assister lors de nos missions. Tout ça nous rappelle le bon vieux Pokémon, même si nos larbins ont des têtes et noms un peu moins mignons. La gestion se fait également au niveau de la ville entière, reprenant le concept du petit village d’Assassin’s Creed II : chaque quartier de la ville est contrôlée par une tour des Borgias qui doit être détruite afin de pouvoir le rénover.
Après la présentation, nous avons pu nous entretenir brièvement avec Stéphane Assadourian d’Ubisoft Montréal, qui nous avait commenté la présentation. Stéphane a travaillé sur tous les Assassin’s Creed en tant que programmeur IA en chef. Côté développement, le jeu est le fruit du travail de plusieurs studios Ubisoft : le mode histoire a été réalisé à Montréal, le multijoueur en France à Annecy, et d’autres studios (à Québec, Singapour et Bucarest) se sont chargés des « moments mémorables », comme dirait Stéphane. Un exemple serait le gameplay balistique des cannons, vu à l’E3. Voilà comment en un an, on a pu accomplir la suite entière d’un des hits de 2009.
Nous vous rappelons qu’Assassin’s Creed: Brotherhood sera disponbile sur PlayStation 3 et Xbox 360 le 18 novembre 2010 (la version PC sera un peu en retard, pour début 2011).
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