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Autorité aéronautique : Le directeur général suspendu
Écrit par Mutations
Vendredi, 29 Octobre 2010 13:43
ééééééàéééàéèéééééééà
Le conseil d'administration de l'Autorité aéronautique tenu les 27 et 28 octobre à Yaoundé avait des allures de conseil de guerre. Tant l'atmosphère dans la salle de conférences de cette entreprise était lourde, du fait des divergences managériales opposant le directeur général (Dg) de cet organisme Pierre Tankam au conseil d'administration que préside Paul Pondi. Sur les différents points inscrits à l'ordre du jour de ce conclave qui a duré deux jours, rien n'a filtré. Toujours est-il qu'à l'issue de ce conseil d'administration, les membres ont tranché sur la crise de collaboration ouverte entre le Dg, son Dga et le conseil d'administration.
En effet, lors du conseil d'administration de cette entreprise tenu dans ses locaux, des sources à l'intérieur de cette entreprise indiquent «qu'à l'unanimité des membres, le conseil s'est prononcé sur la suspension de Pierre Tankam, directeur général de la société.»
Autre décision de ce conseil d'administration qui d'après des sources autorisées était très attendu, et dont lecture a été donnée sur les ondes de la Crtv radio, l'intérim sera assuré par le directeur général adjoint (Dga) de cette entreprise, Mamadou Allabira. Pour plusieurs employés et cadres de cette entreprise, la décision de suspension du directeur général est salutaire. Sous anonymat, des responsables confient que l'arrivée de Pierre Tankam dans la maison le 3février dernier, date de son installation, a fait le lit de la suspicion et de la chasse aux sorcières dans tous les segments de l'entreprise. «Des contrôles financiers étaient organisés à tout moment dans tous les départements de la société ; ils ont abouti à l'arrestation de quatre employés de la maison», témoigne un cadre.
Gestion
Lors du dernier conseil d'administration de cette société tenu le 15 juin dernier, le directeur général adjoint de l'entreprise Mamadou Allabira ainsi que les membres de cette instance, avaient déjà émis des réserves sur la gestion jugée «chaotique et anti-déontologique» du Dg. Des rumeurs sur sa suspension avaient alors circulé, mais furent démenties par les responsables de la société. Au cours de ce conclave, des sources indiquaient qu'il ne fut pas de tout repos pour Pierre Tankam. Ses détracteurs l'accusaient d'être «un frein à la crédibilité et à l'essor de cet organisme en raison d'une gérance chaotique, arbitraire et anti-déontologique.»
Arrivé à la tête de cette entreprise après le limogeage de Ignatus Sama Juma en janvier dernier dans l'optique de redresser la gestion de cette société d'Etat, les choses se sont très vite gâtées avec son Dga. Des sources indiquaient ce dernier vivait alors «une réelle crise de collaboration ouverte avec le directeur général depuis leur arrivée respective au sein de l'entreprise en février dernier.»
Le Dga accusait notamment son supérieur hiérarchique de non paiement des primes d'astreinte au personnel. A l'issue de ce conseil, le conseil qui avait attiré l'attention du Dga sur «le respect de la hiérarchie fonctionnelle de l'entreprise, appela le Dg à respecter les démarches procédurales en matière de recrutement, de licenciement et à faire preuve d'étroite collaboration avec son adjoint dans la gestion des affaires courantes de l'Autorité.»
Aussi le conseil avait-il suspendu le processus de recrutement des cadres engagé par le Dg pour non respect des procédures. Ensuite, il a exigé du Dg le rétablissement des droits supprimés sans l'aval du conseil d'administration, ainsi que la réhabilitation des employés arbitrairement congédiés. Pour les proches, ces accusations portées contre Pierre Tankam relevaient de l'acharnement. «Ce sont les personnes qui lui en veulent qui font circuler cette rumeur, afin de fragiliser son action de redressement.»
Le conseil d’administration de l’Autorité aéronautique tenu les 27 et 28 octobre à Yaoundé avait des allures de conseil de guerre. Tant l’atmosphère dans la salle de conférences de cette entreprise était lourde, du fait des divergences managériales opposant le directeur général (Dg) de cet organisme Pierre Tankam au conseil d’administration que préside Paul Pondi. Sur les différents points inscrits à l’ordre du jour de ce conclave qui a duré deux jours, rien n’a filtré. Toujours est-il qu’à l’issue de ce conseil d’administration, les membres ont tranché sur la crise de collaboration ouverte entre le Dg, son Dga et le conseil d’administration.
En effet, lors du conseil d’administration de cette entreprise tenu dans ses locaux, des sources à l’intérieur de cette entreprise indiquent «qu’à l’unanimité des membres, le conseil s’est prononcé sur la suspension de Pierre Tankam, directeur général de la société.»
Autre décision de ce conseil d’administration qui d’après des sources autorisées était très attendu, et dont lecture a été donnée sur les ondes de la Crtv radio, l’intérim sera assuré par le directeur général adjoint (Dga) de cette entreprise, Mamadou Allabira. Pour plusieurs employés et cadres de cette entreprise, la décision de suspension du directeur général est salutaire. Sous anonymat, des responsables confient que l’arrivée de Pierre Tankam dans la maison le 3février dernier, date de son installation, a fait le lit de la suspicion et de la chasse aux sorcières dans tous les segments de l’entreprise. «Des contrôles financiers étaient organisés à tout moment dans tous les départements de la société ; ils ont abouti à l’arrestation de quatre employés de la maison», témoigne un cadre.
Gestion
Lors du dernier conseil d’administration de cette société tenu le 15 juin dernier, le directeur général adjoint de l’entreprise Mamadou Allabira ainsi que les membres de cette instance, avaient déjà émis des réserves sur la gestion jugée «chaotique et anti-déontologique» du Dg. Des rumeurs sur sa suspension avaient alors circulé, mais furent démenties par les responsables de la société. Au cours de ce conclave, des sources indiquaient qu’il ne fut pas de tout repos pour Pierre Tankam. Ses détracteurs l’accusaient d’être «un frein à la crédibilité et à l'essor de cet organisme en raison d'une gérance chaotique, arbitraire et anti-déontologique.»
Arrivé à la tête de cette entreprise après le limogeage de Ignatus Sama Juma en janvier dernier dans l’optique de redresser la gestion de cette société d’Etat, les choses se sont très vite gâtées avec son Dga. Des sources indiquaient ce dernier vivait alors «une réelle crise de collaboration ouverte avec le directeur général depuis leur arrivée respective au sein de l'entreprise en février dernier.»
Le Dga accusait notamment son supérieur hiérarchique de non paiement des primes d’astreinte au personnel. A l’issue de ce conseil, le conseil qui avait attiré l’attention du Dga sur «le respect de la hiérarchie fonctionnelle de l’entreprise, appela le Dg à respecter les démarches procédurales en matière de recrutement, de licenciement et à faire preuve d'étroite collaboration avec son adjoint dans la gestion des affaires courantes de l'Autorité.»
Aussi le conseil avait-il suspendu le processus de recrutement des cadres engagé par le Dg pour non respect des procédures. Ensuite, il a exigé du Dg le rétablissement des droits supprimés sans l'aval du conseil d'administration, ainsi que la réhabilitation des employés arbitrairement congédiés. Pour les proches, ces accusations portées contre Pierre Tankam relevaient de l’acharnement. «Ce sont les personnes qui lui en veulent qui font circuler cette rumeur, afin de fragiliser son action de redressement.»
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