New York 1997

Par Kagemori

Réalisé par: John Carpenter
Avec: Kurt Russel, Lee Van Cleef, Donald Pleasence,…
Pays: Etats-Unis, Angleterre
Titre original: Escape from New York
Genre: Science-Fiction
Année de production: 1981
Durée: 01h49

Synopsis: En 1997, Manhattan est devenu une immense île-prison où trois millions de détenus sont organisés en bandes rivales. A la suite d’un attentat, l’avion du Président des Etats-Unis se crashe dans le pénitencier. Le chargé de sécurité Bob Hauk décide d’envoyer un prisonnier pour le récupérer. Ce détenu s’appelle Snake Plissken.

Critique: Avec New York 1997, Carpenter réalise un des plus grand film de sa carrière et introduit le personnage culte de Snake Plissken, anti-héros incroyable et icône de la culture pop.

Envoyé en mission de rescousse afin de sauver le président des Etats-Unis perdu dans l’île de Manhattan transformée en prison, Snake Plissken a très peu de temps pour retrouver le bonhomme car un poison coule dans ses veines. Il déambule au coeur de la ville en ruine, à la rencontre de personnages plutôt atypiques.

Même si il a pas mal vieilli, la faute à une photographie quelque peu datée et une touche 80′s très prononcée, New York 1997 fait toujours mouche grâce à de nombreux atouts.

Le scénario plutot simple est néanmoins prétexte à de nombreuses situations mettant en scène notre héros quelque peu perdu. Les dialogues sont croustillants et les clashs entre les fortes personnalités des protagonistes donnent lieu à des scènes intéressantes.

Le casting est le point fort du film. Carpenter offre à Kurt Russel un de ses meilleurs rôles (au côté de Jack Burton). La dégaine de cow-boy de Plissken, son look et sa carrure, son détachement constant à l’environnement qui l’entoure, bref tout est réuni pour une recette détonnante. Entre ses ennemis et amis qui passent leur temps à lui dire “Je croyais que tu étais mort”, et le moment où, au début du film, ne sachant pas quoi faire, il s’assoie sur une chaise en attendant que les problèmes lui tombent dessus, suivre Plissken dans ses aventures est un pur plaisir.

Le reste du casting n’est pas mal non plus: Lee Van Cleef (hommage de Carpenter aux western qu’il aime tant), Donald Pleasence (habitué des films d’horreur), Harry Dean Stanton, Isaac Hayes ou le sympathique Ernest Borgnine, on est plutôt gâté.

On n’oublie pas non plus la musique au synthé de Carpenter qui se fait plaisir tout en nous cajolant les oreilles.

En bref, New York 1997 est un petit chef d’oeuvre qui se regarde sans fin, en particulier pour son héros Snake Plissken qui est l’incarnation même du cool.

Trailer:

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