L’exploitant d’un bar à chicha, contraint à la fermeture depuis l’entrée en vigueur du décret anti-tabac réclame une indemnité de 60 000 euros à l’État, en compensation du préjudice qui en découle pour lui, affaire suivie avec l’intérêt que l’on comprend par les touts les exploitants des 800 établissements identiques recensés en France, mais aussi par ceux d’autres d’établissements.
Les bars à chicha sont de création relativement récente, dont certains ont été ouverts après la mise en place de la loi anti-tabac et dont les exploitants ont lourdement investi, généralement en s’endettant, pour rendre leur établissement attractif.
Les bars à chicha sont des fumoirs qui n’avaient pas d’autre clientèle que les fumeurs de narguilés et qui, faute de ceux-ci, ne pourront pas se reconvertir en bars, cafés ou restaurants, sauf à se reconvertir en clubs privés d’amateurs de narguilé, fermés au public.