Grâce à une circulaire du ministère de la Santé, les fumeurs sont autorisés à s’installer sur les terrasses, des établissements qu’ils fréquentent, dès lors qu’elles ne sont pas couvertes ou que leur façade est ouverte sur l’extérieur, ce qui exclut les extensions déjà existantes, sur les trottoirs attenants aux salles où règne désormais l’interdiction de fumer.
Il va de soi que les exploitants s’efforcent d’y attirer la clientèle en leur assurant le confort indispensable, tout particulièrement pendant la période hivernale où il faut les protéger contre le froid et le vent, à la grande satisfaction des installateurs de bâches plastiques, parasols chauffants et d’autres appareils de chauffage utilisables en plein air.
Les esprits chagrins ont immédiatement relevé les effets pervers, qui ne manquent pas de se manifester, du fait des transferts d’une partie de la clientèle de l’intérieur des établissements vers des terrasses chauffées, comme les nuisances sonores, mais elles existent déjà l’été et encore les émissions de CO2 des appareils de chauffage.