Bonjour à celles et ceux qui font attention à ce qu'elles/ils mangent
Bonjour aux zotres
La plupart des photos illustrant ce message sont de moi mais certaines sont signées Choco Liliba et Lounima.
Dès notre arrivée en gare de Bruxelles Midi, mes narines ont été assaillies par l'odeur si caractéristique et envoûtante des gaufres de Liège auxquelles je suis à peu près aussi susceptible de résister qu'à la vue d'une paire de chaussures fabuleuses soldées à 80%.
Voilà, j'étais piégée, condamnée, foutue... et je pèse mes mots à défaut de me peser moi-même après 2 jours d'immersion intensive dans la gastronomie belge qui, chacun(e) le sait, ne se caractérise pas par sa légéreté... Après une marche apéritive forcée d'environ 53 km menée tambour battant par Cynthia déjà évoquée ici, nous avons entâmé notre week-end d'immersion belge au Delirium tremens.
- le bruit assourdissant,
- l'odeur de clope qui agresse immédiatement les narines françaises déhabituées de ce fléau,
- la déco chargée et plus que chaleureuse qui fait qu'on voit vraiment des éléphants roses partout, notamment au plafond avant même d'avoir picolé !
Il est impératif que je retourne rapidement car on y sert parait-il plus de 1000 sortes de bières différentes. Je n'en ai testé que 2 ! Encore un domaine où il me reste beaucoup à découvrir...
Les plus déchaînées d'entre nous en ont pris plus d'une centaine en 2 jours (rythme de croisière quoi...). Choco ayant (presque) le même appareil que moi, j'ai tenté de lui piquer mais je n'ai réussi qu'à lui refiler des photos de mon cochon en peluche...
Certaines étaient déçues : leurs papilles curieuses et franchouillardes auraient préféré moins de classicisme et plus de variétés. Mais pour d'autres c'était déjà trop.
de la pression !
Le mystère de la carte réduite s'éclairait donc tandis que mon envie de saveur houblonnées plus exotiques s'épaississait. Et moi, vous savez quoi ? Quand j'ai envie d'un truc, il me le faut !
J'ai réussi tant bien que mal à me frayer un passage jusqu'au comptoir ou un charmant serveur m'a confié le précieux grimoire.
La 2e gorgée passe nettement mieux (déjà l'habitude ?), la 3e et la 4e sont acceptables mais on se lasse déjà et, à la 5e, le naturel du breuvage revient au galop : il n'y a pas à dire, ce truc est juste mauvais.
Petite fierté personnelle : j'ai tout de même réussi à demander une bière qui n'existe pas à la carte !!!
Hé, hé... 1000 bières et aucune à la pistache ?