Elle détonne dans nos ciels
Colore nos vies au son du tambour
Elle sait chanter l'amour
Mais son coeur s'artificielle
Son passage est un adieu
A l'ombre sage de sa peau noire
Elle danse la mort comme une histoire
L'Africaine au regard misécordieux
Son écrin est une étoffe d'épices
Lueur de flambeaux d'antan
Une magie, un mélange de couleurs éclatant
Comme une silhouette, elle s'esquisse
Noire Africaine sur son grand lit blanc
cette nuit sa douce vie s'ensorcelle
Au rythme de machines sacrificielles
Pour un dernier souffle qu'elle nous rend
Et elle danse encore l'Africaine
Au souvenir de nos tendres années
Elle m'emporte et vous... tourbillonnez !
Cadencé dans sa folie je m'aliène
Alors dansez, chantez, vivez
Le temps qu'elle s'éteigne
Et pleurez sa rage, l'Africaine
Son dernier souffle et mon coeur... névé...