Elle est comme la vie
Douce et tendre, violente ou dérisoire
Elle déchante parfois le soir
A son reflet qui s'en ravit
C'est une enfant comme une femme
Un souffle épuisé silencieux
Sans air et pourtant dans nos cieux
Qui se meurt comme une flamme
Elle se noie dans son écrin
De nos regards aventureux
Ils percent son âme, désireux
De toucher tout se qu'elle craint
Elle s'est enfuie au lointain
D'un trait de lumière infini
Glisse dans l'abîme qui ne finit
D'être son refuge incertain
Aurélie ma tendre amie
Au regard perdu d'un reflet qui ne fut tien
Je désespère de te dire " reviens"
Dans ton éden gardes le doux souvenir de tes amis...