Re-édition d'un article publié en mai 2009
Les contributions présentés dans ce site ont un défaut : elles sont perçues, malgré tout, comme des taxes. L’auto-contribution consiste à rendre sa
contribution à celui qui choisit un comportement différent, moins consommateur de CO2. Prenons deux exemples :
Une contribution incitative est mise en place sur le transport aérien, elle sert à développer le réseau TGV. Quand une compagnie aérienne met en place sa
contribution, celle-ci peut être donné aux investisseurs dans le réseau (Etat, SNCF, réseau ferré de France, etc...), elle peut permettre à cette compagnie d’investir directement dans le réseau
TGV en prenant des parts de capital dans les sociétés investissant dans les chemins de fer.
une contribution incitative est mise en place sur les transports automobiles individuelles sous la forme de prélèvement sur les péages autoroutiers. Cette
contribution sert à augmenter les réseaux de transports collectifs interurbains. Le particulier (ou l’entreprise) qui subit cette contribution, peut décider, à partir d’un certain seuil, et à
condition d’avoir pris un système d’abonnement aux péages, de récupérer ces contributions sous la forme d’investissement dans des sociétés investissant dans le transport collectif.
cette démarche est une autre façon de dynamiser le changement de paradigme économique et écologique.
Pour aller plus loin:
L'auto-contribution, une forme de fiscalité
gagnant-gagnant