Pourtant, cet été-là elle fera la connaissance de Nick, un amant de passage qui libérera sa soif de liberté et de passion. Mais Dieu sait qu’il faut cacher cela dans cette société “comme il faut” du Manitoba des années soixantes.
Si vous ne connaissez pas Margaret Laurence, il est temps! Je dois me pincer pour réaliser que ce livre a été écrit en 1966. Son écriture est tellement “actuelle”. J’apprends en fin de lecture qu’elle a dû se battre à l’époque contre la censure de ses livres. Et bien! Il n’est pas trop tard, le cycle de Manawaka (5 volumes) vous attend pour que vous reconnaissiez son immense talent, son implacable lucidité et la justesse de son ton!! Une divine plaisanterie est le deuxìème titre du cycle.
Une divine plaisanterie (Le cycle de Manawaka), Margaret Laurence, éd. Alto, 2008, c1966, 331 p.