Le site internet américain LimeWire, un service d'échange de fichiers qui avait déjà été condamné pour violation de droits d'auteur, a annoncé le 26 octobre qu'il avait reçu l'interdiction de poursuivre ses services.
"À partir d'aujourd'hui, nous avons l'obligation d'arrêter de distribuer et de soutenir le service LimeWire d'échange de fichiers poste à poste, en raison d'un arrêté de la justice américaine", a annoncé le site. "Naturellement, nous sommes déçus par la tournure qu'ont pris les événements", a assuré le site, professant avoir "travaillé dur pour combler le fossé entre la technologie et les détenteurs de droits". Huit membres de l'Association nationale des éditeurs de musique (NMPA), parmi lesquels des géants comme EMI Music Publishing, Universal Music ou encore Warner/Chappell, avaient porté plainte en juin à New York, demandant des dommages et intérêts d'un montant non précisé pour les violations commises selon eux "à grande échelle" par LimeWire.
Ce n’est pourtant pas la première fois que Limewire est condamné. En mai dernier, un juge fédéral avait rendu un verdict en faveur de 13 maisons de disques. Limewire, ainsi que son propriétaire Mark Gorton, avaient été condamnés pour violation des droits et concurrence déloyale. Les plaignants avaient exigé de la justice la saisie immédiate des actifs de Limewire.