Opération épervier : Les avocats de Olanguena crient leur colère au tribunal

Publié le 28 octobre 2010 par 237online @237online
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Opération épervier : Les avocats de Olanguena crient leur colère au tribunal

Écrit par Mutations   

Jeudi, 28 Octobre 2010 11:24

ééèéééèàééàééééééàéé
Ils ont dénoncé l'absence des témoins de l'accusation au cours de l'audience d'hier.
Dans le cadre de l'affaire qui oppose le ministère public et l'Etat du Cameroun à l'ancien ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, l'audience d'hier, 27 octobre 2010 a duré à peine dix minutes. La cause a été par la suite renvoyée au 24 novembre prochain. Et pour cause, aucun témoin de l'accusation ne s'est présenté à l'audience. Une situation qui a exaspéré l'assistance venue nombreuse suivre les débats. Mais davantage, les conseils de la défense qui n'ont pas manqué d'accuser «le parquet de multiplier les prétextes pour faire traîner le procès et maintenir les accusés en prison».

La défense a saisi l'occasion pour dire son mécontentement face à «ce refus de promouvoir la justice et la garantir pour tous est un devoir républicain et éthique». Une diatribe à laquelle le tribunal n'a pu donner de réponse pas plus que le parquet. En effet depuis l'ouverture de ce procès le 19 février 2010, les observateurs note qu'au fil des audiences, il n'y a pas eu de véritable évolution. Certes que la foule est régulièrement venue nombreuse. Certes également que le cordon de sécurité qui jadis tenaillait le principal accusé, s'est élargi. Mais aucun calendrier n'a été élaboré pour une organisation efficace de la défense des accusés.

Au cours des quatre précédentes audiences par exemple, le premier et principal témoin de l'accusation n'a pu apporter des faits et son expertise pour soutenir l'accusation pourtant fondée sur le rapport de la mission du Contrôle supérieur de l'Etat que Gilbert Bayoï a dirigée. Si au cours de son interrogatoire par les accusés, Urbain Olanguena Awono notamment, l'inspecteur d'Etat s'est montré confus, vague et l'ignorance feinte de certaines procédures, il lui est même arrivé de se retrouver en mission à l'étranger sans que le tribunal en soit informé.
Des choses et d'autres qui ont poussé M. Bayoï à reconnaître devant le tribunal lors de l'audience du 29 septembre 2010 que les conclusions du rapport du Contrôle supérieur de l'Etat envoyé au chef de l'Etat par un ministre délégué ne repose pas sur une analyse juridique informée et techniquement achevée, faute d'avoir vérifié tous les documents.

D'où la question plus d'une fois revenue au tribunal de la compétence de Gilbert Bayoï. Lui en revanche ne se la pose pas. Parce que déclare-t-il, il avait été en mission de contrôle et se devait de donner des résultats au Chef de l'Etat.
Des résultats qui, de l'avis du témoin à charge, accablent Hubert Wang, ancien secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la tuberculose, d'un détournement de plus de 50 millions de Fcfa pour des missions fictives, acquisition de véhicules et malversations financières. Pour l'avocat d'Hubert Wang, Me Bayebeck, il s'agit plutôt d'«un rapport bâclé». Il parle d'«un mauvais diagnostic qui aura à coup sûr des influences sur le tribunal». Pour l'inspecteur d'Etat, «si les preuves des documents qui vous accablent m'avaient été apportées à temps, on n'en serait pas arrivés là».

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