Les vins blancs dégustés ont bien tenu leurs rôles, sans fausses notes et surtout sans déception, pas de bouteilles défectueuses, ce qui est assez rare actuellement. Les deux vins commentés, aujourd’hui, ont été servis, par un ami (alsacien d’origine), l’un en apératif, et l’autre (le second) a accompagné un filet de sandre, avec comme garniture des girolles à la crème, avec réussite, mais le dialogue a été plus satisfaisant avec l’accompagnement qu’avec le poisson aux saveurs plus retenues et plus discrètes.
L’ As de B 2006: Agathe Bursin
Ce vin résulte d’un assemblage de cépage : Riesling, Gewurztraminer, Pinot Gris, etc.…une forme de complantation.
La robe est jaune légèrement dorée, le nez évoque, avec discrétion, le citron, dans un premier temps, puis des notes florales, associées à des arômes de litchis, la bouche est construite plutôt sèche, avec un peu d’opulence apportée par des saveurs assez prononcées de litchis et de roses, l’acidité présente émoustille les saveurs, mais la finale manque un peu d’allonge, avec une amertume assez prononcée. Noté : 14,5
Riesling Kirchberg de Ribeauvillé 2001 : Louis Sipp
La robe est jaune, avec des reflets de couleur jaune tilleul, le nez est un peu fermé, mais s’ouvre après agitation et remontée de la température sur des parfums de miel, de naphte , de fruits blancs et jaunes, la bouche est riche, avec du gras, une matière mûre, savoureuse avec des fruits variés ( mirabelles dominantes ), l’acidité parait un peu basse dès le milieu de bouche , ce qui donne à la finale, d’une bonne persistance, savoureuse et finement miellée, un petit côté languissant Noté : 15,5 Une autre bouteille goûté , il y a 6 mois ne présentait pas ce léger défaut.